Avantages du nouveau traitement
Dans un traitement FLASH, on administre la dose de rayons beaucoup plus brièvement que dans la radiothérapie standard : en moins de 100 millisecondes. Les cellules tumorales sont tuées, mais les tissus sains avoisinants sont épargnés. « En plus, l’extrême brièveté du traitement réduit énormément le risque que la personne bouge, par exemple par la respiration, et donc que nous touchions des tissus sains », explique la chercheuse. Au total, il y a moins d’effets secondaires, d’où une meilleure qualité de vie.
« Nous voulons identifier des molécules responsables de la protection des tissus sains, de manière à améliorer encore le traitement», résume-t-elle. Elle et son équipe veulent décrypter ce mécanisme à l’aide d’embryons de poisson zèbre : « L’embryon de poisson zèbre est particulièrement adéquat pour étudier le rôle d’une molécule spécifique qui répond à FLASH. Nous pouvons extrapoler nos résultats à l’être humain car il a aussi ces molécules. »
Prof. Vozenin est optimiste : « De premier résultats expérimentaux montrent que la radiothérapie FLASH fonctionne, même si nous ne savons pas encore comment. Mais je suis sûre que nous sommes à l’aube d’une grande percée dans le traitement du cancer. » Elle espère que bientôt, dans le monde entier, les personnes atteintes d’un cancer auront accès au traitement FLASH.
Numéro de projet : KFS-5757-02-2023